Comme je vous l’annonçais vendredi. Une des activités que j’avais au programme ce weekend, était la participation au Digitell, une formation gratos sur le Community Management et une escapade au DLA ART FAIR. Deux expériences beaucoup plus enrichissantes que prévu.

En fait depuis que je suis au chômage en quête de nouveaux challenges, l’un de mes projets phares sur lequel je planche

est l’organisation de formations gratuites aux étudiants. Je me suis rendu compte que peu de personnes connaissent/comprennent mon métier et peu en connaissent les outils, qui sont pourtant utilisés dans bon nombre de multinationales. Cependant j’avoue que depuis je me trouve toujours des raisons pour ne pas me lancer concrètement. « Pas assez d’argent« , « Pas d’environnement « , « Pas de salle », etc…

Des prétextes balayés d’une main ce samedi lorsque je suis arrivé au Digitell. Une petite cour, un petit tableau accroché à un portail, des chaises en plastique sur un petit tapis, et des voiles fixés grâce à du fil de fer pour essayer de limiter les effets du soleil. Soleil qui pour le coup n’était pas très coopératif. Bref le système D dans toute sa splendeur. Là où certains auraient pu se dire, « c’est quoi ces conditions de merde!« , j’ai plutôt vu la volonté et le courage qui me font défaut en ce moment et qui doivent probablement faire défaut à beaucoup de jeunes entrepreneurs. Et si sur la forme, il y’avait à redire, le fond quand à lui était irréprochable. D’ailleurs, je compte bien mettre en pratique les enseignements que j’y ai tirés. C’est ici que vous demandez « quels enseignements »? Mouf! Je ne dis pas! Inscrivez vous au prochain Digitell vous même!

De la volonté, et j’imagine, du courage, il en a sûrement fallu aussi aux organisateurs du DLA ART FAIR, qui se voulait la première foire d’art contemporain et du design au Cameroun. Pour le coup, ça se voyait aussi qu’en plus ils avaient eu « un peu de moyens« , en tout cas bien plus que ceux du Digitell. Pour 500 Xaf, en plus de faire entrer 2 personnes, on avait droit à un immense doc d’information sur le festival . Dans l’ensemble, tout était bien organisé. Le principal point d’amélioration restant tout de même, les expositions. En 20 min chrono, on avait fait le tour . Par ailleurs, il y’avait beaucoup d’art et moins de design, ce qui a dû laisser sur leur faim, ceux qui en attendaient plus de ce côté.

Mais une fois de plus, l’important était de se lancer. J’écoutais Sam Rindskopf… Je vois certains écarquiller les yeux! Vous ne savez pas qui est Sam Rindskopf?! Heureusement que vous me connaissez – un garçon cultivé qui va vous rendre aussi cultivé que lui. Alors Sam Rindskopf c’est l’organisateur du rassemblement Plastic Fantastic! Bon je suppose aussi que vous ne savez pas ce que c’est le Rassemblement Plastic Fantastic… C’est un peu comme le Coachella mais pour les Corvettes… Si vous ne savez pas aussi ce que c’est le Coachella ou la Corvette… Vraiment laissons comme ça. On ne peut pas tout apprendre en un jour.

Je disais donc que j’écoutais Sam Rindskopf expliquer comment il avait organisé son premier rassemblement de Corvettes sur le parking d’un centre commercial avec une vingtaine de voiture. Aujourd’hui il en est à 41 ans, il lui faut tout un stade et surtout, il est recherché chaque année par les annonceurs... S’il n’avait pas fait le premier pas.

Tout ne peut pas être parfait dès le début, mais à partir du moment où la base est bonne, que la vision à long terme est claire, et que la compétence et/ou la passion sont là, les choses ne peuvent que s’améliorer.

Et c’est en ça que ces deux événements ont été enrichissants. Donc moi même je vais me lancer. J’espère seulement que le moment venu, je pourrai compter sur votre soutien, et surtout sur vos partages! 🙂

Xstian Tchoupi