7 comportements à adopter pour bien vivre son chômage

Au moment où je commence ces lignes, je suis dans un vol en direction du Maroc. Ça fait environ 2 semaines que j’ai un boulot… Ou devrais je plutôt dire, Ça fait environ 2 semaines que j’ai ENFIN un boulot et les pensées se bousculent dans mon esprit…

Je pense avant tout à tous ces jeunes qui, remplis de désespoir, traversent le désert au péril de leur vie pour trouver ailleurs ce qu’ils ne trouvent pas chez eux: un gagne-pain digne de ce nom.

Un gagne pain, un job, un travail… De quoi se nourrir, de quoi se soigner, de quoi prendre soin des siens, de quoi se projeter. Surtout se projeter. Après tout à quoi bon travailler si à la fin, on ne peut faire aucun projet. 😑

Le chômage, le chômage longue durée en particulier, est une épreuve, même quand on est un « diplômé » d’une prestigieuse école et jouissant d’une dizaine d’années d’expérience au niveau international.

Le chômage use…

Si on m’avait dit qu’à l’heure actuelle j’aurai un boulot, j’aurai été sceptique, pourtant au vu de mon profil, cela n’aurait rien eu d’anormal. Mais c’est justement ça le chômage, il met à l’épreuve ta patience, il met à l’épreuve ta confiance en toi, il te fait douter de ton potentiel réel. Ton entourage ne cesse pourtant de te rappeler que ça va aller, que c’est une question de temps, et pourtant…

Le chômage use. Mentalement, psychologiquement et même physiquement.  Mes cheveux blancs qui ont doublé en moins de 6 mois sont là pour me le rappeler. Plus le chômage s’éternise, moins il te rend « réfléchi », plus il te pousse à faire des choix douteux; par exemple essayer de traverser un désert rempli de brigands pour « chercher mieux ailleurs ».

D’un point de vue personnel, je viens probablement de traverser une des périodes les plus difficiles qui soit. Pourtant du haut de mes « seulement 8 mois de chômage », je dois avoir l’air ridicule devant ceux qui attaquent les 2/3 ans de chômage. Le pire c’est que j’en connais. J’en ai rencontré.

Ce n’était pas « mon premier chômage ». Sauf que la première fois, c’était 10 ans plus tôt, j’étais alors un jeune diplômé insouciant qui vivait encore chez ses parents, sans femme ni enfant.

Sans femme, ni enfant. La différence avec la situation actuelle est là. Parce qu’il faut le dire, chômer en ayant une famille, pour ne pas dire des responsabilités, rajoute un stress supplémentaire à une situation déjà pas évidente à gérer.

Je me souviens que lorsque j’ai annoncé à mes amis que j’avais enfin quelque chose sous la main. L’un d’eux m’a dit « Gars je salue ta persévérance et ta zentitude« . Lol. Ça me fait encore sourire quand j’y repense, mais c’est aussi la raison principale de ce texte. Le but c’est de partager mon expérience à tous ceux là qui vivent/auront à vivre ça.

Comment j’ai tenu le coup…

Le chômage est avant tout une épreuve personnelle. C’est pour ça que je ne livre pas de vérité universelle. Je partage des leçons tirées d’une expérience personnelle.

1- Ne pas faire semblant, vivre comme un chômeur!

Déjà la première chose, c’est de vite prendre conscience qu’on est bel et bien au chômage. Ce que je n’ai pas fait! J’ai continué à vivre comme quelqu’un qui avait un revenu régulier. Il m’a fallu 2/3 mois pour réaliser que je devais réajuster mon rythme de vie et arrêter toutes les dépenses non indispensables. J’ai ramené mon budget Internet et téléphonie au strict minimum. Je n’utilisais mon véhicule qu’occasionnellement ou en cas de nécessité, optant pour le taxi ou le covoiturage. Véhicule que j’ai même fini par vendre d’ailleurs. J’ai arrêté les sorties et les factures au resto…

2- S’appuyer sur son entourage

Ce qui me permet de passer à un point important lorsqu’on est au chômage: son entourage. Et quand je parle d’entourage, naturellement il s’agit de ceux là qu’on côtoie chaque jour, de ceux là avec qui on a tissé des liens au fil du temps. C’est dans la difficulté qu’on évalue la qualité de son entourage et pour le coup, j’ai juste confirmé que j’avais un entourage 5 étoiles. Il m’arrivait de me demander si je le méritais vraiment.

Mon épouse en premier a tout de suite réajusté ses habitudes de consommation et a fait de son mieux pour que la situation ne me stresse pas. Mais 1, 2, 3, 4, 5, 6 mois… A un moment le doute et les inquiétudes se perçoivent. Ma propre mère, même lorsqu’elle était malade et dos au mur, évitait de me poser des problèmes. Vraiment les mères hein… Eh oui! Le chômage est parfois encore plus stressant pour vos proches que pour vous même. Que dire de mes amis? Ils m’ont presque fait oublier que j’étais un chômeur. Je continuais à être invité à tous les njokas mais j’étais exempté de toute contribution. Chaque fois que j’avais une situation urgente à gérer, je trouvais toujours une main tendue pour me prêter un peu de sous.

3- Choisir ses batailles

« Dans la vie, il faut savoir choisir ses batailles. Si vous combattez sur plusieurs fronts, vous serez trop fatigués pour remporter les batailles importantes, celles qui comptent, celles dont vous avez besoin. Ne menez pas les batailles dont les victoires ne vous rapporteront rien ».

C’est l’une des choses les plus importantes que j’ai comprise durant cette période et que je garde en permanence à l’esprit parce qu’on peut l’appliquer à toutes les situations de la vie. Ça revient à définir ses priorités, à les garder à l’esprit et à ne se tromper ni de combat ni d’adversaire. Souvent quand on est un chômeur longue durée, on peut vite s’oublier et sombrer. S’éloigner de son/sa conjoint(e), de ses amis. S’emporter pour un tout ou pour un rien avec sa famille. Utiliser son énergie pour entretenir un conflit avec un proche sur une banalité ou un détail au lieu de le mettre à profit dans des actions positives/constructives comme… Se trouver un boulot. 🙂

4- Garder le rythme

Le pire quand on est chômeur, c’est de s’oublier. A force de rester à la maison à ne rien faire, on peut vite prendre les mauvaises habitudes. Pour éviter ça, j’ai justement gardé le rythme. Chaque matin à 6h j’étais debout, et à 7h30 dès que la nounou arrivait pour s’occuper de mon fils je sortais. Sortir pour aller où? Certains de mes amis 5 étoiles dont je parlais plus haut, m’avaient remis le double des clés de leurs appartements. Donc j’allais chez eux et je consacrais environ 4h par jour à la recherche d’emploi et à l’auto formation. Heureusement Il existe aujourd’hui plusieurs plate formes où on peut s’auto former sur les sujets qui nous intéressent. Exemple: Linkedin Learning.

5- Développer une activité

Si en plus vous avez la chance comme c’était mon cas, d’avoir des compétences spécifiques dans un domaine, vous pouvez essayer de les exploiter. Ce n’est qu’après 6/7 mois que j’ai décidé de capitaliser sur mon expérience en organisant des formations. Et quand je me suis véritablement lancé, je me suis dit « Merde j’aurai dû le faire plus tôt« . La réalité, c’est que je ne m’attendais pas à chercher le travail aussi longtemps. Si la vie était venue toquer à ma porte et m’avait dit « Eh Tchoupi, est ce que tu sais que comme ça commence là, ça va durer au moins 8 mois?« , je me serai lancé illico presto!

6- Garder un état d’esprit positif

Le vrai challenge du chômage est psychologique, d’où l’importance de l’entourage. Mais cet entourage ne peut rien si on a un état d’esprit négatif. Au moins sur ce point, j’ai toujours fait l’effort de positiver. Certaines journées ont été plus difficiles que d’autres, mais ça c’était surtout les jours où il fallait trouver les sous pour gérer des situations. Sinon dans l’ensemble, j’avais toujours le sourire, j’étais toujours bien avec tout le monde et j’essayais de me dire que tôt ou tard, j’allais finir par avoir quelque chose.

7- Passer du temps avec des personnes qui vous font du bien

L’une des choses positives que je tire de cette période particulière, c’est le temps passé avec mon fils. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on a passé beaucoup de temps ensemble. Rien de plus normal, nous étions 2 chômeurs donc on s’entre aidait, et comme un clin d’œil du destin, il a commencé sa pré-maternelle exactement une semaine après que j’ai commencé le boulot.

Il est incontestablement et sûrement inconsciemment la personne qui m’a fait le plus de bien psychologiquement durant ces 8 mois. Donc n’hésitez pas à passer du temps avec des gens qui vous font du bien, qui vous rappellent qu’il y’a pas que le chômage dans la vie, qu’il y’a avant tout la VIE et que vous ne devez pas oublier d’en profiter. 🙂

Naturellement, on ne sort pas indemne d’une telle expérience. En ce qui me concerne J’ai compris l’importance de choisir ses batailles, et c’est devenu un principe de vie que je m’efforce de pratiquer chaque jour. Plus important, je suis devenu encore plus sensible à autrui. Chaque fois que j’ai la possibilité d’aider quelqu’un d’une quelconque manière que ce soit, je le fais sans hésiter, parce que je sais ce que c’est que d’être dans le besoin, je sais ce que c’est que d’avoir le sentiment d’être dos au mur, je sais ce que c’est que de prendre son courage pour demander de l’aide.

Le chômage est une épreuve qui n’a pas de solution miracle et dont les séquelles persistent quelques semaines/mois après le début d’un nouveau boulot. J’ose espérer que mon expérience personnelle servira à plus d’un.

Ceci dit, pour tout ce qui est recherche d’emploi, je vous invite à lire ces deux excellents articles de mon ami Elie sur la recherche d’emploi pour les nuls.

Que la force soit avec vous.

Xstian Tchoupi

47 Comments

  1. Force à toi vraiment. Pour la bonne humeur je te donne les mains vraiment. Quand on m a dit que tu n’avais plus de boulot, j’ai eu des doutes car un tu avais toujours le sourire, 2 tu semblais toujours actif. Aucune expérience n’est vaine et ton témoignage en est la preuve.

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  2. tu as été un véritable guerrier pdt cette période.. ton mental je ne pense pas l’avoir si une situation pareil m’arrive..j’ai appris a te redécouvrir..et ce qui en est sorti tu le sais deja je te le dis tous les jours…Force a toi ❤

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  3. Bel article mon ami ! Je te rappelle qu’on allait squatter chez nos amis 5 étoiles nous deux hein ! Lol… Tout ce qui nous arrive peut soit nous détruire, soit nous fortifier. Tu as su tirer ton épingle du jeu😉 De toute façon, you’ve already said it all ! L’entourage est super important. L’état d’esprit encore plus.
    PS : on est le 5 Nov, où est notre atalakou à ton ami ? 😜

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      1. Ariane voici l’article que je prédisais ! Et il est sorti 6 mois après même oooor j’ai été ‘outstanding’ sur ce coup la looool
        Tchoupi parle encore ! Tout ce que Dieu fait est bon et picétou 😂😂😂😂

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  4. Super Article, ton expérience redonne du courage…bien que je ne sache pas encore réellement ce qu’est le chômage, ce que tu as écris motive vraiment. Surtout le point concernant le choix des batailles . Thanks very much pour ce partage. Et bien de choses pour ta petite famille et toi!🤗

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  5. Très bel article. Simple, a travers les mots on perçoit mm ce que tu vivais.
    Beaucoup de courage pour ton nouvel emploi et surtt pense à prodiguer ces conseils à tous.
    Vrai lz chômage n’est pas facile

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  6. Cool ,c’est là je me rend commte de la compte que j’ai eu beaucoup de chance ,j’ai finis ma formation cette année ,mais c’est qu’au cour de cette dernière année que j’ai compris que j’etais née pour être bussiness man ,malgrer mon diplôme d’ingénieur en informatique, je fais du bussiness en.ligne dans les groupes de ventes et ça rapporte pas mal ,tu tu y ajoute un peu d’inteligence et j’aime vraiment Ce travail

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  7. Je l’ai connu j’ai cru sombrer mais grace a mon entourage je ne me suis pas.laissée epargnée et j’ai.eu la chance que la.periode a ete vraiment courte 4 mois. Oui je me.considere comme chanceuse et pas du tout a l’abri d’une rechute. Je trouve ton article on ne peut pmus factuel et excellent. Tes conseils d’apoint. C’est un article qui merite une conference/seminaire. Mon morceau choisi preferé le voici……

    « Plus important, je suis devenu encore plus sensible à autrui. Chaque fois que j’ai la possibilité d’aider quelqu’un d’une quelconque manière que ce soit, je le fais sans hésiter, parce que je sais ce que c’est que d’être dans le besoin, je sais ce que c’est que d’avoir le sentiment d’être dos au mur, je sais ce que c’est que de prendre son courage pour demander de l’aide. »

    Merci Tchoupi de.nous avoir ouvert ton coeur. Une fois de plus bonne chance 😎😎😎… Prochaine destination de vacances on dirait que ce sera le.maroc hein ….

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    1. Hahahaha!!!!!
      Ceci dit, tu parles comme ça, mais plus je lis les commentaires et les témoignages des uns et des autres, et plus je pense à organiser un atelier (gratuit bien évidemment) pour en parler.

      Ça fait mal de voir qu’il y’a beaucoup de personnes qui le vivent et qui sont au bord de la dépression. 😦

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  8. Je suis tombée sur ton article par hasard. Ça fait deux ans et après avoir passé toutes ses années à étudier comme une malade, à avoir sacrifier tant de choses pour me retrouver là comme si mes diplômes et compétences comptaient pour du beurre… j’en suis arrivée à douter de moi,de mes compétences,de ma valeur. C’ est dur, très dur même malgré le soutien de mon fiancé je suis vraiment mal. J’espère de tout coeur que ça ira. Merci d’avoir partagé ton expérience. Au moins ça donne de l’espoir.

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  9. Je suis tombée sur ton article par hasard. Ça fait deux ans et après avoir passé toutes ses années à étudier comme une malade, à avoir sacrifier tant de choses pour me retrouver là comme si mes diplômes et compétences comptaient pour du beurre… j’en suis arrivée à douter de moi,de mes compétences,de ma valeur. C’ est dur, très dur même malgré le soutien de mon fiancé je suis vraiment mal. J’espère de tout coeur que ça ira. Merci d’avoir partagé ton expérience. Au moins ça donne de l’espoir.

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  10. Le chômage c’ est pire que le sida ou l’hépatite… La dépression dans laquelle il te plonge te ravage sans véritable soutien c’ est clair que tu sombres. C’est pas évident c’ est une vraie torture qui se répète chaque jours jusqu’à ce que ta situation se régularise.

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    1. Ah ça!!! Le risque quand tu restes chômeur longtemps c’est de devenir aigri en voyant les autres et en se disant pourquoi eux et pourquoi pas toi?!

      C’est pour ça qu’il faut tout faire pour ne pas basculer sur cette voie là, parce que c’est ça qui te fait prendre par la suite de mauvaises décisions.

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  11. Bonjour.très jolie texte pour avoir passé trois ans et demi de chômage et en être sorti pour juste un an et se retrouver encore au chômage je confirme que c’est pas du tout facile.les 7 éléments que tu as cité sont vraiment important pour tenir et je dirais surtout celui d’avoir un état d’esprit positif car c’est cela qui t’aide à gérer les situations qui surviennent.Merci pour ton expérience et beaucoup de courage dans ta nouvelle aventure.

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  12. Merci beaucoup,c’est ce genre d’article qui fait du bien et nous booste de plus en plus.moi je n’ai pas eu jusqu’ici un vrai boulot.je jongle entre les jobs depuis 12ans.c’ pas évident pour les diplômés à plus forte raison sans.je tenais à vous remercier sincèrement.milxxx merci pour cet acte de bravoure.

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  13. Je suis tres contente pour toi. Félicitations pour ton nouveau boulot et surtout Merci d’avoir partagé ça avec nous. Quand on traverse une période difficile sur le plan professionnel, c’est dur de garder la bonne attitude. Merci pour cet article inspirant et motivateur.

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    1. Ah ça… « Garder la bonne attitude », c’est pas facile!!! Merci Merci Merci!

      Là il faut que je pense à organiser un atelier sur ça, mais aussi sur les techniques de recherche d’emploi. Au vu de tous les messages reçus, je pense qu’il y’en a plus d’un que ça peut aider.

      Bref je vais bosser dessus.

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  14. Bonsoir Christian
    Merci pour ce partage d’expérience, je ne suis pas encore passé par là mais je pense que cet article un beaucoup plus une mise en garde et du coup un plus.
    Comme on le dit communément un homme avertit en vaut deux.

    Bel article et merci du partage d’expérience.

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  15. Merci beaucoup Tchoupi ! Rassures toi, ce partage d’expérience m’aidera énormément
    Dans cette phase similaire que je mène depuis 9mois maintenant.. Et je la prenais déjà plutôt bien !

    Belle plûme au passage !😉

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  16. Article intéressant. Pas évident de garder la bonne humeur surtout lorsque voie la douleur dans les yeux de sa maman, 4 ans que ça dure, il faut trouver le courage d’avancer et surtout de la rassurer que son unique fille y arrivera par la grâce de Dieu sans prendre de raccourci.
    Évidemment l’entourage est très déterminant dans ce combat être avec de bonnes personnes nous laisse croire que c’est possible, qu’il faut oser et capitaliser ce temps pour acquérir d’autres compétences et capacités qui pourraient nous être utile plus tard. Il y’a malheureusement des compagnies à éviter ( ceux là qui te tire vers le bas, te rappelle sans cesse ta déplorable situation, ceux qui se vante d’être mieux que nous, plus futé où plus sage) car ces dernières entraînent des frustrations, aigreurs sinon nous conduire à faire des mauvais choix.
    Merci pour le partage d’expérience c’est ma première visite dans ton blog je compte m’abonner.

    Aimé par 1 personne

    1. Mille merci pour le partage d’expérience… Je comprends tellement bien tes propos et j’imagine à quel point ça peut-être difficile… On ne sait jamais si tu es au Cameroun et que t’as un CV que je peux pousser à gauche à droite… N’hésite pas à me le partager.

      J’aime

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